Conférence sur les droits de la personne au Vietnam

Le but de la conférence était de faire la lumière sur le bilan désastreux du Vietnam en matière de droits de l’homme et de renforcer la répression contre les dissensions pacifiques sous prétexte de la sécurité nationale. Les citoyens vietnamiens sont également soumis à des restrictions sur la liberté religieuse et à des réglementations répressives de censure en ligne. En outre, l’utilisation de la torture sur les militants démocratiques et les blogueurs ont constamment classé la République socialiste du Vietnam parmi les meilleurs contrevenants dans le monde.

Par conséquent, la conférence a servi à informer les Canadiens sur ces questions, qui sont souvent comparées aux accords de libre-échange progressistes du Vietnam et aux occasions d’investissement prometteuses en tant qu’élément important du marché de l’Asie du Sud-Est. La conférence visait également à examiner comment les liens commerciaux et la stratégie diplomatique croissants du Canada sont inévitablement confrontés aux violations des droits de la personne au Vietnam, qui se sont intensifiées à l’ère de l’information et du numérique.

Le sénateur Ngo a organisé une table ronde réunissant d’éminents penseurs, dont M. John Sifton, directeur du plaidoyer pour l’Asie à Human Rights Watch, Mme Irene Poetranto, chercheuse principale au Citizen Lab, et M. Marius Grinius, ancien ambassadeur de la République socialiste du Vietnam et membre de l’Institut canadien des affaires mondiales. La deuxième partie de la conférence comprenait également une présentation par le conférencier invité du sénateur Ngo, M. Vo Minh Tri (alias Viet Khang), qui a partagé son expérience en tant qu’activiste de premier plan et victime du communisme.